vendredi, juin 15, 2007

Retour par San Sébastian

Insidieusement, la civilisation me reprend dans sa maladie, un changement s'opère, mais il est difficilement mesurable, il me semble que je recommence à devenir terne, Cristina insiste pour que je n'oublie pas l'optimisme que j'avais sur le chemin. J'ai la confuse impression d'avoir raccourci mes idées et perdu de mon imagination. Ce clair obscur m'en fait prendre conscience, mais demain... ?

Il me faut faire face à une invasion d'informations, mon cerveau se transforme en soupe aux vermicelles où un tas d'idées, comme des spermatozoïdes, crient "à moi.. à moi..." Des parasites modernes arrivent en masse pour me manger le cerveau. Partout où ils peuvent, ils me minent.

Une triste chanson reprend son refrain... L'horaire du train, la réservation de l'hôtel, donner des nouvelles à maman, la surveillance des sacs à dos...
J'intuitionne que pour un meilleur développement de ma sagesse, il vaudrait mieux que je vive moins obligé, c'est à dire... libre.